Le livre à Metz 2017
Pour la première fois, signe que les choses avancent petit à petit, RroyzZ éditions était présent au ‘Livre à Metz’ sur les stands des libraires Hisler-Even, La librairie d’en face et le Préau.
6 auteurs ont pu rencontrer leurs lecteurs et en convaincre d’autres de la qualité de leurs livres. Héloïse De Ré, Isabelle Haury, Maryse Tomczak-Hogard, Raymond Iss, Pierre Stolze et moi-même (hé oui).
C’était donc une grande première pour moi, avec 2 casquettes à porter : éditeur et auteur.
Concernant l’édition, il est très intéressant de discuter avec des auteurs et de comparer les méthodes de travail, les moyens mis en œuvre (humains et financiers), les rapports auteur-éditeur. Sur un gros salon généraliste comme celui-ci, il y a beaucoup d’informations à prendre. C’est très instructif.
Globalement, je suis conforté dans ma façon de travailler qui pourra peut-être sembler timorée pour certains. Elle a pourtant beaucoup d’avantages : ne pas vouloir grandir trop vite évite les problèmes financiers et le risque de disparaitre rapidement au moindre accroc dans le fonctionnement. Sans juger le pourquoi du comment, je constate que trop de collègues ont des problèmes financiers importants (à cause de la distribution essentiellement) et sont amenés à lancer des campagnes participatives pour survivre (et pourtant ce sont des gens passionnés). Une maison d’édition est une entreprise qu’il faut gérer comme telle et il est hors de question de me mettre dans le rouge car j’aurais brûlé les étapes. Donc, je vais avancer tranquillement, la visibilité de RroyzZ s’améliore et je vais progressivement poser des jalons pour franchir de nouveaux paliers, tout en mesurant les risques.
Il y a des éléments de réflexions glanés ce week-end. A suivre.
En tant qu’auteur, j’avançais un peu (beaucoup) dans l’inconnu. Cette mise en ‘danger’, car potentiellement jugé par ceux que j’évalue lors des lectures des manuscrits, me semblait nécessaire pour encore mieux m’imprégner de cette activité difficile qu’est d’être auteur.
Parler de son livre n’est pas difficile en soi. A partir du moment où on l’a écrit, on peut argumenter.
Sur un gros salon comme Metz, le public est extrêmement varié, l’offre énorme, il est donc difficile de se faire une place quand on est inconnu avec un ouvrage ‘de genre’. Beaucoup de paramètres sont à prendre en compte : l’emplacement, le voisinage, le temps qu’il fait. Concernant le temps, soleil constant, plus de 20 degrés donc plein de monde, une grosse affluence. Un public finalement assez peu familial (un peu quand même le dimanche) et plutôt orienté sur le plus de 50 ans, avec une forte connotation féminine.
L’emplacement : j’ai changé 4 fois de place en 2 jours pour des raisons diverses et variées, en relation avec le voisinage (vedette ou pas). Il était parfois difficile d’exister. Il est préférable de ne pas avoir un voisin qui phagocyte littéralement les passants, soit par sa célébrité, soit par un comportement étouffant complètement ses voisins. C’est comme ça, le respect de l’autre n’est pas évalué de la même manière par tous.
Cela reste une bonne expérience, même si on espère toujours secrètement vendre plus de livres. Un seul ouvrage à présenter n’est pas suffisant, je sais donc ce qu’il me reste à faire.
Il faut aussi remercier le personnel des libraires (et en particulier Hisler-Even où j’étais) car malgré la forte activité, la chaleur, ils ont gardé le sourire et montré une grande disponibilité pour les auteurs. Et l’organisation de la ville de Metz, bien entendu car ce n’est jamais évident d’organiser un gros événement.
En espérant revenir en 2018.
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