
Mes ascendances exclusivement lorraines n’ont pas fait de moi un écrivain régionaliste. Travaillant dans l’informatique, je n’étais pas pour autant prédestiné à m’atteler au clavier, bien qu’étant depuis toujours attiré par la littérature (mes goûts vont de Chateaubriand à Céline). Jusqu’au jour où je me décidai à mettre noir sur blanc le scénario d’un de mes rêves. Bien d’autres suivront, ce qui prouve que les actionnaires ne sont pas les seuls à s’enrichir en dormant !
« Le rat » fut rapidement accepté par Imagine, une revue québécoise. Jean Marc Gouanvic remarquant que mon code postal était le même que celui de Stéphanie Nicot, me mit en relation avec la future directrice littéraire des Imaginales qui habitait à un jet de pierre de chez moi. Elle fit trois tas de mes nouvelles : fantastique, science fiction et autres ; mais n’en brûla aucun. Ainsi découvris-je que j’écrivais de la science fiction.
A la fin des années quatre vingt dix, avec Stéphanie et quelques autres, je participai à la naissance de la revue Galaxies, et la création d’un festival, les Galaxiales, qui vit les auteurs comme Dan Simmons ou Robert Silverberg battre le pavé de la place Stanislas.
Zappant d’un genre à l’autre, j’écrivis ensuite des romans de littérature générale qui me contraignirent à un certain nomadisme éditorial. Jusqu’en 2017 où je plantai ma tente chez RROYZZ avec un roman de SF jeunesse « La Cité sans nom » qui obtint la même année le prix de la Société des Écrivains d’Alsace Lorraine.
Que faire quand on n’écrit pas ? Lire, bien sûr. Depuis 2012, membre d’un trio ayant lancé un concours de manuscrits, à présent en partenariat avec RROYZZ, je suis passé de l’autre côté du miroir. Les manuscrits sont comme les huîtres, il faut en ouvrir cent pour trouver une perle. Et la « Cour de l’Imaginaire » en a récolté quelques unes, à découvrir sur www.lacourdelimagianire.com.
mon site internet : www.rayjos.com
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