4 ans, le bilan : 1ère partie, les histoires courtes

Déjà 4 ans ! L’aventure RroyzZ est toujours d’actualité.
Après ces quelques années, ma vision du monde de l’édition commence à prendre forme. C’est un univers complexe, parfois difficile à appréhender. J’y reviendrai plus longuement ultérieurement.

Pour l’heure, nous allons parler du concept des Histoires Courtes.
A la suite d’une discussion avec plusieurs prof de CDI sur la peur (ou le désintérêt) d’une majorité de collégiens face à la lecture en général et à l’épaisseur des livres en particulier, j’avais imaginé une ‘collection’ de textes  courts (6000-7000 mots) destinés à cette population de phobiques du bouquin. L’idée de base était de proposer un livret de 24-28 pages à un tarif modique (2.90 euros), avec une couverture originale et des récits captivants. Certainement pas un produit qui rend riche, loin de là, mais un produit d’appel avec un double objectif : un bon texte pour faire (re)découvrir la lecture aux jeunes qui ne lisent pas ou peu et aussi pour les auteurs de faire découvrir leur style et/ou univers.
Appel à texte, donc. Et l’intérêt des auteurs devait être réel, au départ, pour ce concept car des dizaines de textes me sont parvenus en quelques mois.
La machine était lancée. J’espérais secrètement un départ dynamique sur divers salons, ainsi qu’auprès des auteurs édités, voire certaines écoles.
Hélas, la mayonnaise n’a pas pris. A qui la faute ? Un peu tout le monde. A moi, qui n’ai pas su bien vendre ce concept. Aux auteurs qui finalement n’ont pas beaucoup joué le jeu (seuls 2 sont des éléments moteurs sur ce support, grâce à leurs séances de dédicaces). Aux gens qui n’en ont vraiment rien à faire de lire. 😉

Bref, cette idée n’était vraisemblablement pas bonne. Je me suis trompé, mais qui n’essaie rien …

Donc, la suite. Je vais m’arrêter au N°12 sous forme de livret (les couv sont prêtes). Il y a eu 24 textes sélectionnés. Je réfléchis actuellement à ce que je pourrais envisager avec les 12 autres. Les auteurs restant propriétaires de leur texte, ils pourront en faire ce qu’ils veulent.
Plusieurs choix :
1- Arrêter purement et simplement.
2- Passer du format livret au format e-book (pas trop ma culture ni mon modèle économique, mais ce serait le plus facile et c’est sans risque …)
3 – En faire un recueil (mais ça ne se vend pas trop bien ce genre de format)
En tous cas, à voir avec les auteurs ce qu’ils accepteront.

Un coup d’épée dans l’eau, j’aurai essayé.
Mais j’ai d’autres idées dans les tiroirs. Beaucoup.

Et comme le bilan global est plutôt satisfaisant avec les moyens actuels … il reste encore des perspectives sympas.

A bientôt pour la suite.

Manu