Ma vie d’éditeur – Les manuscrits
Qui dit édition, dit livres et qui dit livres, dit manuscrits.
C’était la première de mes interrogations. Quand la graine du livre a commencé à germer dans ma petite cervelle suite à quelques ouvrages réalisés en direct à l’imprimerie, je me suis demandé comment recevoir des propositions de textes en suffisance pour créer un catalogue de parutions digne de ce nom.
Ayant une activité très locale, le bouche-à-oreille était de fait assez réduit et les amis de mes amis assez peu nombreux à verser dans l’écriture.
Nous étions début 2013 et je me doutais que la tâche allait être ardue. Le cercle géographique proche fit son œuvre et quelques textes me parvinrent, malheureusement pas toujours à la hauteur de mes espérances. Certains si, ouf.
L’année 2014 fut marquée par des textes d’auteurs locaux en plus grand nombre et de qualité : les divers salons lorrains étant des lieux propices aux échanges. Et un petit nouveau dans le monde de l’édition provoque toujours de la curiosité.
Le déclic viendra des appels à textes thématiques sur des groupes Facebook dédiés. L’existence de RroyzZ dépassera les frontières mosellanes à partir de ce moment.
Depuis, les envois sont légion et il est parfois difficile de suivre la cadence. Entre les romans et les nouvelles, ce sont près de 150 textes reçus en 2016. Cela peut sembler peu pour certains, mais ce n’est pas si mal, car au fil du temps, la qualité des envois est en nette hausse et donc les choix plus difficiles.
En général, la présentation des textes et des auteurs est bonne et est suffisante pour aller plus en avant. Le seul élément rédhibitoire à la lecture est l’orthographe/grammaire. Même si une partie de mon travail consiste à corriger les fautes, il convient d’envoyer des manuscrits les plus propres possible. Certains de mes confrères acceptent peut-être des textes bourrés de fautes, mais ce n’est pas mon cas. Je considère que c’est une forme de respect. Non pas que je me prenne pour un cador de l’édition, mais il y a un minimum. Quand on trouve 40 fautes dès le premier chapitre…
Bref, l’inquiétude initiale a disparu. Il y aura toujours matière à sortir des livres, et des bons. La difficulté ensuite est de les vendre, mais cela fera l’objet d’un autre billet.
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